boubacar traoré le bluesman malien
je vous recommande l'écoute de KarKar un album magnifique et la bio de boubacar
robert johnson
Robert Johnson aurait trouvé son inspiration à un carrefour magique en vendant son âme au diable en échange de la magie du blues ("Me and the Devil Blues"). Tout comme Son House prétendait avoir été initié au blues par le diable rencontré au bord d'une route, et comme Ike Zimmerman qui disait avoir trouvé l'inspiration en jouant dans les cimetières à minuit. On peut en conclure que ces trois là avaient un net penchant pour le whisky! En fait, et plus sérieusement, le Blues, par opposition à l'autre musique noire-américaine de l'époque, le gospel, était appelé la musique du diable, car païenne, parlant de femmes, d'alcool et de bagarres, et associée à des fêtes ou des plaisirs que l'église voyait d'un mauvais oeil... Par dérision ou défi, nombre de bluesmen assumèrent cette appellation et en abusèrent! Robert Johnson fut de ceux-là: le bord de route étant pris par Son House et le cimetière par Ike Zimmerman, il choisit le carrefour! Si ça leur attirait pas mal d'ennuis, cela leur donnait aussi une aura mystérieuse qui dans un sens les protégeait: qui aurait osé s'attaquer au diable? Cette réputation diabolique permettait aussi aux bluesmen d'expliquer (si on peut dire) le don qu'ils avaient: c'était tout simplement le diable qui leur avait donné... sous-entendant par là qu'il serait vain d'essayer de les imiter ou de leur piquer leur technique!
Le Crossroad au cinéma:
- La scène du carrefour est évoquée dans le film "O'Brother" des frères Cohen (2000), mais au lieu de Robert Johnson, c'est Tommy Johnson qui y attend le diable (le rôle est tenu par Chris Thomas King).
- Dans "Crossroads" (Walter Hill, 1986) la rencontre de Robert Johnson avec le diable est le fil conducteur du film: de la première scène où on voit Robert Johnson attendant au carrefour, à la dernière où le jeune héro du film libère son ami Willie Brown (lui aussi piégé par le diable!) du pacte diabolique.
jimmy reed
Il est l'un des plus grands compositeurs du blues moderne avec une multitude de titres imparables. Son blues se différencie de celui des autres : Sa voix est nasillarde et traînante, les basses sont presque silencieuses, la batterie est légère, son harmonica est discret mais efficace. Cela ne lui empêchera pas de rivaliser avec les Muddy Waters, Howlin' Wolf, Elmores James, B.B. King etc…